Je vais effectuer une rotation des cultures sur 4 ans, en tournant des groupes de 4 planches dans l'ordre de

  • légumes racine (ail, carotte, oignon, ..)
  • légume feuille (salade, épinard, mâche, céléri, ...)
  • légume fruit (tomates, aubergines, haricots, ...) 
  • légumes fleur (choux, brocolis, ...).

Sur la planche racine ou j'avais planté les ails, j'ai bâché pendant quelques semaines (afin d'éliminer les mauvaises herbes). Hier j'ai retourné la terre manuellement avec la grenilette pour semer aujourd'hui 5 lignes de épinards (légume feuille).

Il me restait encore des semis de poireaux d'hivers, j'ai donc retourné 5m2 de terre pour les repiquer.

 

Aujourd'hui nous avons récolté 39 kg de notre seul poirier de Jefke. Le beurré de Chaboceau ou Jefke est une ancienne variété Belge traditionnelle du Brabant. C'est un fruit de dessert et à cuire, chair fine juteuse et sucrée.

La tige des plus grosses poires ont été trempées dans de la cire afin de se conserver plus longtemps (malgré que la Jefke n'est pas une poire de conservation et se garde que quelques semaines). La cire empêche la poire de se dessécher.

 

Aujourd'hui j'ai repiqué environ 400 poireaux d'hivers que j'avais semé dans des bacs en mai-juin (poireaux Hannibal et Géant) qu'on récoltera entre novembre et mars. J'ai aussi repiquer 52 céleris.

 

Habillage des plants de poireaux avant repiquage c'est à dire raccourcir les feuilles d'un côté et les racines de l'autre.

Exemple ici 2 lignes entre les carottes, association où les carottes/poireaux se protègent l'un l'autre.

Dès le début, ce fut une évidence: il faudra un poulailler. Quelques recherches sur internet, et mon choix pour le Palace Chicken Coop fut clair. 
Si le nombre de poules était incertain, au moins 6 poules pouvaient y vivre (avec assez d'espace en dessous pour qu'elles se baladent.

Bref, y avait plus qu'à.  Ce qui prit un mois et demi (bon cela aurait pu aller plus vite, mais j'ai aussi un boulot à coté :) ).

Donc mi-octobre, le poulailler pu accueillir ses 4 première poules:

 Plusieurs évidences se sont donc imposées à nous:

  1. Les poules pondent pas tout de suite.  En effet, il faut qu'elles aient 6 mois ou plus et les nôtres avaient 4-5 mois seulement.  Donc la patience s'imposa…
  2. Après la patience, avoir des œufs frais tous les matins, fait augmenter votre consommation d'œufs (ils sont là et surtout, ils sont frais et bons !).
  3. La demande en oeufs de notre entourage est forte.
  4. Les poules ont des cycles.  Ce qui rend la production incertaine.  Une semaine vous pouvez avoir 1 œuf par poule et la semaine qui suit 5…
  5. Pourquoi limiter les poules à 10 m² quand on a un verger où elles pourraient gambader à l'aise ?
  6. Ouvrir et fermer les poules tous les matins/soir est un sacerdoce (surtout en été où l'on doit se lever tôt). 

De ces évidences, plusieurs actions ont été entreprises:

Première étape: poser une clôture afin d'étendre la zone de "pâturage" à tout le verger (~300 m²). 

Avantage certain, plus besoin de tondre cette partie (et les déjections nourrissent les arbres).
Désavantage: il faut de temps en temps limiter leur espace afin de replanter un peu d'herbe, pour éviter que ce ne soit que de la terre (et de la boue quand il pleut).

Deuxième étape: poser une porte automatique (en fonction de la luminosité, la porte s'ouvre ou se ferme).
Simple et efficace. 

Et enfin, troisième étape: l'accueil de 6 poules supplémentaires afin d'augmenter la production.

 

Les poules sont nourries principalement des déchets alimentaires (les fanes des carottes, des radis, …) et de surplus (les courgettes par exemple).

Et pour le futur ?

On pense à accueillir 4 poussins  supplémentaires d'une amie qui a des poules qui couvent.  Je vais sans doute étendre le dortoir des poules de 50% pour qu'elles soient plus à l'aise.

En Août 2017, nous avons eu l'opportunité d'acheter une maison à Ternat avec un terrain de 1500 m².  Cela peut paraître beaucoup mais aussi peu à la fois si votre but est de faire une micro-ferme accoté à la maison familiale.

Bien entendu le but premier est d'être autonome en fruits et légumes (respectueux de la nature, sans pesticides ni engrais).
L'étape ensuite est de revendre les surplus (de manière locale ou évitant les transports additionnels). 

Le terrain en lui-même était déjà partiellement délimité en plusieurs zones:

  • Un terrain devant la maison
  • Une partie en pente sur le coté
  • La partie arrière (20*50m) étant séparée en deux :
    • un verger de pommiers, poiriers, pruniers, noyer, cerisiers et
    • une zone herbeuse (non productive)

Durant ces derniers mois, nous nous sommes bien entendu attaqués à la transformation du terrain. 

Les arbres avaient été un peu négligés donc élagage et traitement à la chaux oblige afin de préserver les arbres et les fruits.

 

  Devant, outre l'élagage du poirier, la création de 4 planches de cultures de légumes:

Contenant choux, courgettes, potirons, radis, carottes, salades et poireaux.

Sur le côté sud, il fallut retravailler le terrain en pente afin d'en faire deux escaliers pouvant accueillir les fraises (et quelques courges). 

Et finalement, s'occuper de la zone herbeuse à l'arrière afin de rendre la zone cultivable:

 

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